24e Coupe Afrique des nations de handball dames: Lionnes du handball, Just Do it !
Après une préparation inédite de 75 jours à Yaoundé, la sélection nationale séniors dames de handball du Cameroun, logée dans le groupe B a remporté toutes ses rencontres de poules et rêve d’une victoire en finale.
C’est le syncrétisme entre des talents de deux époques. Entre des filles au parcours bien trempé (Jacqueline Mossy Solle, dixième CAN ; Michele-Anne, Essam…) et ces « petites nouvelles » qui trouvent sur la route de leurs aînées, de quoi faire des modèles vivants et locaux. Des modèles à la sauce camerounaise, loin des repères puisés en Angola, en Norvège, en France et que sais-je. Ces Lionnes-ci (23), au bout de 75 jours de stage-inédit dans l’histoire du handball camerounais- permettront au Cameroun de participer à sa 16e Coupe d’Afrique des nations de handball féminin en 24 éditions. La première participation remontant à 1979 avec les Claire Kabeyene, Marie Nga Eteme, Rachel Badang…
Les Lionnes, conduites par Serge Christian Guebogo, Head Coach, ont été tirées au sort dans la poule B avec le Kenya, le Nigeria et la RDC, cador de cette poule. Dans cette poule là, elles ont pris la tête faisant un parcours sans faute En stage, les capacités physiques de chacune des joueuses ont été évaluées, puis, le staff est entré dans les aspects technico-tactiques, psychologiques et médicales ; elles ont pu améliorer et renforcer les acquis de mise en place de base du jeu offensif et défensif en plus des ajustements offensifs et défensifs réalisés.
Autrefois emmitouflées dans une espèce de force brute, sauvage, voilà des Lionnes véloces, qui courent, volent et marquent, les ailes aux pieds, le cœur dans l’action. Elles iront puiser leurs ressources dans les fourneaux de leurs mamans et aînées dans la discipline dont Claire Kabeyene, Nicole Magne, Eke Bissono (Ndrl, Zizou).
Pour la mémoire de Marius Mouthé, l’énergie de Joseph Tchatchoua aujourd’hui fébrile, il faut tout déménager. Il faut démontrer que si la Confédération africaine de handball existe aujourd’hui, c’est grâce à Joseph Tchatchoua, père fondateur.
De l’autre côté de la vie, le public veut se voir émerveillé par la taille et la puissance de leur exploit. Pour reprendre un slogan sur une affiche lors d’une compétition de handball à Luanda en Angola en 1981, « Que le meilleur gagne … Que le meilleur, soit le Cameroun ! »