CAN Congo 2018- Jacquy Baniomo: « Je serai toujours là pour l’équipe nationale »
Jacquy Yannick Baniomo, arrière des Lionnes, victime d’une blessure: rupture partielle des ligaments postérieurs d’après le staff médical, elle revient sur son forfait à cette CAN.
Forfait pour la suite de la CAN, une déclaration de la part de Jacquy Baniomo?
Je me sens impuissante face à cette situation. Il faut que je sache exactement ce que j’ai au genou parce que je n’arrive plus courir. Je ne suis pas très fixée.je ne peux faire de déclaration.
Que s’est-il passé à Yaoundé dans ce match contre la sélection masculine de la région du Centre ?
Sur une action, j’ai voulu faire une feinte, j’ai glissé, j’ai eu un déboîtement au niveau du genou je crois. C’est là où tout a commencé.
A ce moment-là, auriez-vous dû abandonner ?
Oui. J’aurais dû abandonner mais je me sentais en état de pouvoir continuer avec le groupe. Puis, quand je suis arrivée ici (NDLR, au Congo), suite à une autre action, je n’ai pas pu. Une Lionne n’abandonne pas. Si je décide de ne plus jouer c’est que c’est impossible de continuer la compétition au Congo.
Vous quittez vos coéquipières en pleine compétition, j’imagine la mort dans l’âme…
Quitter, c’est trop dire. (Silence, hésitation). Je vais prendre du recul pour prendre soins de moi. Je serai fixée sur ce que j’ai dans le détail et je pourrai prendre une décision qui m’aidera pour le futur. Pour celles qui continuent la compétition, qu’elles sachent que je suis toujours avec elles, je suis de tout cœur avec elles. Je n’ai pas encore contacté le club par rapport à ce mal.
Vous avez regardé tous les matchs, un bilan ?
Nous sommes sur un bonne ligne, le meilleur reste pour nous.je sais que nous quitterons d’ici avec une place au podium.je sais avec quelle hargne nous nous sommes entraînées, nous avons notre mot à dire dans cette compétition.
Vous allez vous soigner pour rebondir…
L’équipe nationale c’est une autre partie de ma carrière. Je ne peux pas laisser cette équipe. Quand elle aura besoin de moi, je serai toujours là.