Championnat monde (F), Groupe D: « Bravo aux filles! »
Le Cameroun, après sa défaite de sept buts contre les Pays-Bas, lors de leur troisième sortie au 23e championnat du monde de handball féminin, Allemagne 2017, espère encore. André Betome Epoupa, Directeur Technique National de handball du Cameroun,Vanessa Djiepmou, vice-capitaine et Jean-Marie Zambo,le sélectionneur , évoquent le parcours du Cameroun.
« Bravo aux filles! »

André Betome Epoupa, Directeur Technique National de handball du Cameroun. Fecahand Archives.
« L’équipe est venue découvrir la compétition. En la découvrant, les filles se sont rendues compte qu’elles pouvaient rivaliser avec les autres équipes. D’entrée de jeu, elles ont été surprises de leur prestation face à l’Allemagne. Elles n’y ont pas cru. Je dis Bravo aux filles. Nous sommes satisfaits de cette découverte. Ce qui a lieu de faire, c’est de les pousser au bout afin qu’elles arrivent à franchir le cap que nous souhaitons pour elles à savoir : passer au deuxième tour à défaut, remporter le trophée du président. »
« Des détails nous ont posé préjudice »

Vanessa Djiepmou, vice-capitaine des Lionnes indomptables du Cameroun.Archives Fecahand.
» Nous avons des regrets parce que nous avons perdu ce match contre les Pays-Bas. Je crois que nous avons fait face à une très grande adversité même si au début, elles marquent, nous marquons. Par la suite, elles ont pris le dessus. Nous avons un peu baissé les bras en défenses. Pourtant, il était question de les pousser au plus loin puisqu’elles tirent de loin. Notre péché était que, à quelques moments, avec des ballons décisifs face à la gardienne, nous n’avons pas concrétisé. Ces détails nous ont posé préjudice. C’est décevant de perdre de 7 buts. Nous allons nous remobiliser pour aller de l’avant en redoublant d’efforts. »
« Les joueuses ont peur d’oser »

Jean-Marie Zambo, sélectionneur des Lionnes du handball.
« Nous réagissons un peu comme un fer à repasser. Au fur et à mesure que les matchs passent, nous entrons dans la compétition. Mais, nous entrons négativement dans nos rencontres parce que les entames sont très difficiles. Nous découvrons la compétition, les filles sont comme un peu perdues, ne respectant pas les consignes. Nous avons livré un de nos meilleurs matchs contre les Pays-Bas. Malheureusement, nous ne sommes pas revenues strictement au score. Il y a cette satisfaction qui est que nous retrouvons peu à peu notre jeu à savoir : présence et agressivité en défense, ajouter cela, ce que l’on fait du ballon quand on le récupère. J’ai pu lire cette équipe des Pays-Bas bien avant. C’est une équipe que nous pouvions prendre si les filles n’étaient pas stressées. Mais, les joueuses donnent l’impression d’être dans une autre planète et sursaute en disant : Bon Dieu où sommes nous ? Chez mes joueuses, la concrétisation n’est pas évidente. Les joueuses ont peur d’oser. »