Coupe d’Afrique des nations (M): « C’est un tirage qui était attendu »

Burchard Simon Menguede, sélectionneur des Lions du handball a été joint à l’issue de la cérémonie du tirage au sort des groupes de la 23^e édition de la coupe d’Afrique des nations de handball prévue en janvier au Gabon. Il se prononce sur le sort du Cameroun.

Le Cameroun a été tiré au sort avec l’Algérie, le Congo, la Tunisie et le pays hôte, le Gabon dans le groupe A. Mauvaise ou bonne nouvelle pour les Lions qui évitent le tenant du titre égyptien à la phase de groupe ?

Je crois d’emblée que, étant cinquièmes depuis deux CAN, nous nous attendions à ce type de tirage au sort. Bon ou pas bon, c’est un tirage qui était attendu. C’est à nous de décider de comment nous serons perçus dans le groupe en fonction de nos prestations. Dans ces équipes, la Tunisie a une philosophie de jeu que nous connaissons, mais elle n’est pas très semblable de celle de l’Algérie. Le Congo, le Gabon, le Cameroun, en Afrique centrale, c’est le même type. Pendant la préparation donc, il sera question pour nous de bien asseoir notre stratégie de jeu et conquérir la stratégie maghrébine qui nous a toujours fait défaut depuis prêt de six ans aujourd’hui.

Doit-on se méfier de ce tirage-là ?

Etant cinquièmes, nous étions logiquement dans le troisième chapeau. Logés dans ce chapeau là, nous étions préparés à avoir deux grosses pointures comme adversaires de groupe pour un départ. Est-ce qu’on doit se méfier de ce groupe ? De la façon dont les équipes ont été réparties et que le tirage a été fait, nous pouvons nous dire que c’est déjà un bon coup pour nous, c’est une bonne chose pour l’instant.

Quels seront les ambitions de la sélection camerounaise que vous emmenez comme entraîneur principal pour la première fois en compétition ?

Les ambitions sont claires. Elles reflètent les objectifs assignées à l’équipe que je dirige actuellement comme sélectionneur principal. Il faut d’abord quitter la cinquième place qui nous colle pratiquement à la peau. Ensuite, être au podium donc qualifié pour le Mondial. Nous allons  à cette CAN au Gabon pour briser le signe Indien en premier et quitter la cinquième place. Ensuite, nous devons travailler dur pour obtenir notre qualification pour le prochain championnat du monde messieurs.

Le Cameroun a une histoire avec chacun de ces adversaires du groupe A. Pouvez-vous nous la conter ?

Par ordre de préséance dans le groupe A, la Tunisie est une équipe qui a toujours embêté le Cameroun. Nous n’avons pas souvent réussi à battre la Tunisie non pas parce que nous ne pouvons pas mais simplement parce que nous avons souvent fait le choix d’abandonner. Je crois que nous n’avions pas encore trouvé l’équation tunisienne. C’est pareil pour l’Algérie. Lorsque nous rencontrons ou nous nous préparons à rencontrer ces équipes, nous avons souvent le sentiment de pouvoir faire mieux. Juste parce que ce sont de grosses pointures de handball, les appréhensions que nous avons avant la compétition, nous rattrapent pendant le match. Après le match, nous formulons des regrets. Pour ce qui est du Congo et du Gabon, nous avons toujours eu l’ascendant sur eux. Mais nos résultats passés contre ces deux adversaires doivent être mis de côté.