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CAN handball (D), Cameroun: « Jackson Richardson (père) m’inspire « 

Interview décalée avec Génie Lupin Vengou Feudji, arrière centrale TKC handball dames, demi-centre des Lionnes du hadball en stage en vue de la 24e CAN de handball séniors dames, Cameroun ( 8 au 18 juin 2021).

 Raccourci

Age : 27 ans

Née le : 27 mars 1993

Taille : 166 cm

Poids : 60 kg

Poste : arrière centrale

Main : Droite

Parents : Françoise Feudji née  Mafogang (mère), Simon Feudji  (père)

Etudes : Admise en thèse de doctorat et cadre à la Caisse Autonome d’Amortisement

Clubs : TKC handball dames

Palmarès : Médaillée de Bronze Champion’s League 2019 (Abo Sport), Médaillée d’argent aux Jeux Africains 2019, vice-championne du Cameroun avec TKC (2019) ; finaliste coupe Cameroun 2019, championne du Cameroun avec TKC, plusieurs participations coupe d’Afrique des clubs vainqueurs de coupe, Super Coupe Babacar Fall, championnat d’Afrique des clubs champions.

 

Ton premier contact avec un ballon ?

Mon contact avec un ballon de handball remonte à l’époque où j’étais au Lycée en classe de 3ème. J’étais joueuse de football au départ. Mais mon papa n’aimait pas me voir dans ce registre. Un soir, par un concours de circonstance, il a croisé le chemin du coach Brice Moubeke qui passait au quartier Cité Verte. Il lui demanda de m’amener au handball. Ce dernier me prit alors dans son centre de formation (Avenir handball). Je découvris alors que j’y suis mieux qu’au football.

Ta première fois en équipe nationale ?

Ma première présélection remonte à l’époque à l’époque du coach Marius Mouthé était entraineur de l’équipe nationale. Je n’avais que six mois de pratique du handball dans les jambes. Je n’avais pas été retenue, j’étais encore néophyte bien qu’ambitieuse. Ce premier passage était plein de leçons reçues auprès des aînées.

Ta première compétition en équipe nationale ?

Tout était nouveau. C’était lors des qualifications pour les Jeux Africains contre la RDC à Kinshasa. La manière d’arbitrer, la manière de jouer, la communication entre les joueuses, cela n’a pas été facile. Mais j’ai pu m’adapter grâce au soutien du nouveau staff technique.

Ton meilleur moment ?

Mon meilleur moment a été ma participation à la Champion’s League qui s’est déroulée au Cap Vert en octobre 2019 où j’ai obtenu une médaille de Bronze avec l’équipe Abo Sport du Congo que j’allais renforcer.

Joueur ou joueuse avec lequel/laquelle tu rêverais de jouer ?

Stine Oftedal (ndlr, Stine Bredal Oftedal) la demi-centre de l’équipe de Norvège. Elle a une assez bonne lecture de jeu, elle se déplace vite, elle a la motricité parfaite d’un demi-centre.

Si tu étais une autre joueuse, qui serais-tu?

Jackson Richardson (père), bien que n’ayant pas regardé ses matchs en live, ses vidéos que j’ai visionnées m’ont laissées sans voix. Et surtout m’ont donné l’ambition de faire comme lui. Je m’inspire très souvent de ses gestes techniques. Il y a la vélocité et la puissance de Nicolas Karabatic que j’aime bien.

Tu es quel type de machine?

(Hésitation). Une Genie qui met son génie pour rendre le jeu attrayant par la beauté du spectacle.

Quelle est la musique qui te met dans un match?

Les musiques douces, expressives, profondes. J’écoute beaucoup « Je cherche mon chemin » de Stanley Enow avant les rencontres. A défaut, ce sera « Ecoute » de l’artiste Mike Alabi.

Ta préparation d’avant match?

La veille du match, j’essaye de faire le vide. Le  matin de la rencontre, je me mets dans des dispositions du match, je prévisualise la victoire, je confie mon équipe et la rencontre à la protection du Tout-puissant. Je me transcende et attends le début du match.

Ton matériel de voyage ?

Je voyage toujours avec ma bible en plus  d’une paire de tennis, d’un uniforme d’entraînement. Je ne fais rien sans Dieu.

Tes chaussures de handball?

J’aime les tennis basses, spécialement la marque « Muzino ».Elles sont légères. Avec elles je me sens plus leste et rapide..

Ton pire souvenir en compétition ?

C’était en 2014 à Oyo  au Congo lors de la coupe des clubs vainqueurs de coupe. J’avais fait le déplacement mais pour des raisons d’effectif, je n’ai pas joué. C’est mon pire souvenir depuis le début de ma carrière.

Qu’aimes-tu dans le handball ?

J’aime le beau jeu et les schémas tactiques.

Qu’aimes-tu par-dessus tout?

C’est ce sport en lui-même. Si je l’ai choisi c’est parce que j’aime tous les côtés, toutes ses facettes.

Meilleur conseil qui t’ait été donné ?

Le meilleur conseil qui m’a été donné vient de  mon père et de mon coach formateur (Moubeke A. Yves Brice). Ils m’ont toujours dit : « on ne regrette jamais d’avoir fait le bien. Mais on regrette toujours de ne l’avoir pas fait. Il faut toujours essayer avant de ne pas pouvoir au lieu d’abandonner.

Plus jeune, y avait-il une handballeuse ou un handballeur qui t’inspirait ?

Plus jeune, deux handballeurs m’inspiraient. D’abord, une dame, Eke Bissono. On l’appelait Zizou et Soussou, le demi-centre de MINUH handball décédé.

En tant que sportive de haut niveau, vous devez avoir une hygiène de vie irréprochable… Est-ce le cas ? Ce n’est pas trop dur de restreindre le nombre de sorties ?

Évidemment, c’est l’une des clés du succès. Celà ne devrait pas être trop dur car qui veut aller de l’avant, ne doit plus faire comme avant.

Ton ambition pour l’année 2021 ?

Puisque le Cameroun organise la coupe d’Afrique des nations de handball féminin en 2020, jje voudrais la remporter.

Quand tu ne passes pas tes journées sur les terrains de handball, quel est ton passe-temps ?

En dehors du handball, mon passe-temps c’est la lecture et les restaurants.

Quels sont les mots que tu utilises le plus envers tes coéquipières ?

On ne lâche rien, on baisse pas les bras , allez !

 Quelle est la différence la joueuse que tu étais lors de ta première sélection et celle que tu es devenue en 2021 ?

La joueuse que je suis aujourd’hui à pris du volume dans le jeu, la maturité et de l’expérience.

C’est quoi ta recette du succès ?

Ma recette du succès c’est le travail, l’envie de gagner, la combativité, l’esprit d’équipe.

Ta devise ?

Le travail, l’envie de gagner, la combativité, l’esprit d’équipe

 Un mot pour décrire le staff ?

Ambitieux.

Un seul mot pour décrire l’équipe ?

Déterminée.

 

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